Plus de 500 conflits depuis la seconde guerre que nous appelons à
l'occident deuxième
guerre mondiale.
La violence est hors de tout.
Nous pêcherons certainement d'images et d'approximation, de facilité
mais nous craignons plus que tous les silences complices ou les mots
trompeurs.
Que peut-on faire avec ou sans théâtre si ce n'est de prendre
notoirement notre
fonction d'artiste, collectivement mais aussi individuellement dans
la consruction
lente d'une certaine forme de beauté en dehors de toute perversité
et cynisme
même si en fait de compte nous bougeons,
à peine.
La terre a sa mémoire que les hommes ne tranforment pas d'un
seul geste.
L'homme encore, oublie l'humilité, et qu'il a nourri cette terre
de ses propres corps
années après années.
Que ces corps avaient une identité, une histoire et que la terre
les a bues.
On peut détruire des villes entières, on peut déplacer
des populations, on peut mutiler l'âme en instaurant une langue
officielle, mais on ne peut enlever les morts à
la
terre qui s'en est nourrie.
La terre est mangeuse d'homme.